Articles

header 115

Ces stagiaires valent de l'or, les entreprises l'ont bien compris

Chaque année, quelque 900 étudiants de l’EPFL passent quelques semaines – voir quelques mois – en entreprise pour un stage obligatoire, dont la validation est nécessaire pour obtenir leur diplôme. Une collaboration gagnante autant pour le stagiaire que l’employeur.

By Julien Robyr

Les entreprises ne rechignent pas à engager des étudiants de l’EPFL qui, loin de représenter une force de travail passive, peuvent s’avérer au contraire d’une étonnante créativité. Pour 920 étudiants qui devaient réaliser un stage en 2013, ce ne sont pas moins de 1800 annonces qui ont été enregistrées, sans compter les places trouvées par d’autres biais que le portail des stages EPFL. Alors, comment expliquer un tel enthousiasme de la part des employeurs? 

Ceci tient en partie au regard neuf qu’apportent les étudiants sur les projets sur lesquels ils travaillent et des solutions qu’ils proposent qui, bien que n’étant pas toujours applicables, ouvrent de nouvelles perspectives. Comme en témoigne Florent Bruckert, maître de stage chez Synova, entreprise active dans les systèmes de découpe au laser: «Aucun ingénieur n’aurait pensé à faire ce développement-là à l’époque. Notre stagiaire a mis au point un modèle, il l’a appliqué et ça a marché! » Synova avait rapidement compris l’intérêt du concept que leur proposait Sébastien Kurzen, le stagiaire en question, tant et si bien qu’ils l’ont engagé dès la fin de ses études afin qu’il puisse continuer son travail sur le procédé de découpe qu’il avait mis au point. Il s’agissait de parvenir à graver au laser des matériaux particulièrement durs, comme le diamant. 

Lisez l'article intégral